« TU SERAS UNE FEMME, MA FILLE…
Si tu peux voir mourir une grande histoire d’amour
Sans refermer ton cœur pour qu’il aime à nouveau,
Ou te savoir trahie, sans trahir à ton tour,
T’en aller pour voler plus haut ;
Si tu peux tout donner sans te perdre pourtant,
Si tu peux être douce sans jamais te soumettre,
Apprécier, célébrer, admirer ton amant,
Sans jamais faire de lui ton maître ;
Si tu peux ignorer les langues de vipères
Les jalouses, les méchantes occupées à médire
Et entendre derrière leurs discours de mégères, un mystère à n’en plus finir ;
Si tu peux être belle sans jamais être fière, faire de ta vérité, l’essence de ta beauté ;
Si tu peux préserver un peu de ton mystère, ne pas tout dire ni tout livrer ;
Si tu sais accueillir et ouvrir ta maison, sans jamais t’entourer de quelque vaine cour,
Aimer à