Mercredi 6 avril, le site du quotidien Le Monde consacrait un article à l’entreprise qui a discrètement aidé le FBI à décrypter le smartphone d’un terroriste présumé de Daech .
Son nom : Cellebrite.
Fondée en 1999, cette compagnie – immatriculée et basée en Israël – est dirigée par Yossi Carmil, un homme ayant auparavant « travaillé » – sans plus de détails connus – au sein du ministère israélien de la Défense .
Son équipe d’ingénieurs est principalement issue de « 8200 », l’unité d’élite de l’armée israélienne dédiée à la cyberguerre et à l’espionnage informatique .
À la fin de son article, Le Monde indique incidemment – et sans jamais rapporter la connexion de Cellebrite avec le renseignement militaire israélien – que les enquêteurs de la police judiciaire française utilisent ses services afin de tenter d’accéder aux données des smartphones cryptés, notamment